Veille Hebdomadaire du 7 au 11 mars #SantéGuyane – VIH/Chaleur/SantéSexuelle/Endometriose

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 7 au 11 mars 2022

Leprosy as immune reconstitution inflammatory syndrome in patients living with HIV: Description of French Guiana’s cases over 20 years and systematic review of the literature

Résumé

« CONTEXTE : L’infection par le VIH est fortement prévalente en Guyane française, un territoire où la lèpre est également endémique. Depuis l’introduction du traitement antirétroviral hautement actif (HAART) dans la prise en charge du VIH, la lèpre a été rapportée comme faisant partie du syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (IRIS).

MÉTHODOLOGIE/PRINCIPAUX RÉSULTATS : Nous avons voulu présenter une description générale de ces formes de lèpre comme IRIS, en soulignant les spécificités cliniques et thérapeutiques. Une étude rétrospective a été menée en Guyane française, incluant les patients vivant avec le VIH (PVVIH) présentant une infection avancée (CD4 < 200/mm3) et développant une lèpre ou une réaction lépreuse dans les six mois suivant l’initiation de la HAART, de 2000 à 2020. Des données cliniques, histologiques et biologiques ont été recueillies pour tous ces patients. Six patients ont été signalés en Guyane française. Une revue systématique de la littérature a été réalisée, et ses résultats ont été ajoutés à une analyse globale. Au total, soixante-treize PVVIH ont été incluses. Il s’agissait principalement d’hommes (74%), âgés de 22 à 54 ans (médiane 36 ans), originaires principalement du Brésil (46,5%) et de l’Inde (32,8%). La plupart des cas de lèpre (56,2%) étaient des cas limites de tuberculose (BT). Les réactions lépreuses étaient fréquentes (74%), principalement la réaction de type 1 (T1R) (68,5%), parfois intense avec ulcération des lésions cutanées (22%). Une névrite a été observée chez 30,1% des patients. L’évolution était toujours favorable sous polychimiothérapie (PCT), poursuite de la HAART et corticothérapie complémentaire en cas de névrite ou d’ulcération. Il n’y a pas eu de rechute.

CONCLUSION : La lèpre comme IRIS chez les PVVIH se présente principalement comme une lèpre BT dans un état T1R, parfois avec des lésions cutanées ulcérées. La réponse à la PCT est généralement bonne. Les corticostéroïdes systémiques sont nécessaires et efficaces en cas de névrite. » [Résumé site web/Traduit avec www.DeepL.com/Translator]

PubMed (consulté le 7 mars 2022)

 

Influence of temperature on mortality in the French overseas regions: a pledge for adaptation to heat in tropical marine climates

RÉSUMÉ

« CONTEXTE : Les zones tropicales et les petites îles sont identifiées comme étant très vulnérables au changement climatique, et connaissent déjà des changements dans la distribution de leurs températures. Cependant, les connaissances sur les impacts sanitaires des températures en climat tropical marin sont limitées. Nous avons exploré l’influence de la température sur la mortalité dans quatre régions françaises d’outre-mer situées en Guyane française, aux Antilles françaises et dans l’océan Indien, entre 2000 et 2015.

MÉTHODE : Des modèles généralisés non linéaires à décalage distribué reliant la température et la mortalité ont été développés dans chaque région, et les risques relatifs ont été combinés par une méta-analyse. Les modèles ont été utilisés pour estimer la fraction de la mortalité attribuable à des températures non optimales. Le rôle de l’humidité a également été étudié.

RÉSULTATS : Un risque accru de mortalité a été observé lorsque la température s’écartait de la médiane. Les résultats n’ont pas été modifiés lors de l’introduction de l’humidité. Entre 2000 et 2015, 979 décès [intervalle de confiance (IC) 95% 531:1359] ont été attribués à des températures supérieures au 90e percentile de la distribution des températures, et 442 [IC 95% 178:667] à des températures inférieures au 10e percentile.

DISCUSSION : La chaleur a déjà un impact important sur la mortalité dans les régions françaises d’outre-mer. Les résultats suggèrent que l’adaptation à la chaleur est pertinente sous le climat tropical marin. » [Résumé site web/Traduit avec www.DeepL.com/Translator]

PubMed (consulté le 7 mars 2022)

 

The Evolution of HIV Patient Retention and Care in French Guiana: A Broader View From the Systeme National des Donnees de Sante

« CONTEXTE : Bien que la simplification des schémas thérapeutiques et du suivi des antirétroviraux (AVR) ait entraîné une diminution des contraintes pour les patients séropositifs, leur suivi reste d’une importance capitale pour optimiser le traitement AVR, détecter et prévenir la morbidité liée au VIH, et prévenir les infections secondaires. Le problème de l’interruption du suivi en Guyane française est persistant et semble imperméable aux efforts pour l’atténuer.

OBJECTIF : L’objectif était de suivre l’évolution des interruptions de suivi et de tester l’hypothèse qu’un nombre croissant de patients était, en fait, suivi par des médecins libéraux.

MÉTHODE : En utilisant les optiques complémentaires de la cohorte VIH hospitalière et du système d’information de l’assurance maladie, nous avons étudié l’incidence des interruptions de suivi et la proportion de patients suivis par des médecins libéraux.

RÉSULTATS : Nous avons recensé 803 personnes dont le décès n’était pas connu et qui ont été perdues de vue. Au fil du temps, les patients ambulatoires des hôpitaux ont été perdus de vue beaucoup plus tôt. En revanche, on observe une tendance significative à l’augmentation du nombre de patients suivis exclusivement par des médecins libéraux.

CONCLUSION : Alors que les soins ambulatoires hospitaliers restent de loin le mode le plus courant de prise en charge des patients, il semble y avoir une érosion progressive de ce modèle en faveur de la pratique privée. » [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator]

PubMed (consulté le 8 mars 2022)

 

Stratégie régionale santé sexuelle Guyane 2022-2024

« L’objectif général de cette stratégie régionale santé sexuelle 2022-2024, discutée pendant un an par l’ARS avec les acteurs de ce domaine, sera d’ « améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé sexuelle, en mobilisant les efforts convergents des acteurs vers une meilleure répartition territoriale, et une visibilité accrue de l’offre de prévention, de réduction des risques et de soins en SSR sur le territoire ». [Résumé site web]

ARS Guyane (consulté le 8 mars 2022)

 

Épidémiologie de l’endométriose prise en charge à l’hôpital en France : étude de 2011 à 2017

“Il existe une hétérogénéité géographique du risque d’endométriose prise en charge à l’hôpital, avec des zones de sur-risque dispersées sur le territoire. Cette hétérogénéité pourrait être partiellement influencée par des disparités de prise en charge, déterminées par la proximité des domiciles des femmes avec des centres experts ou connus en matière d’endométriose. De ce fait, il est prématuré à ce stade de discuter d’éventuelles hypothèses environnementales à partir de ces premiers résultats descriptifs, même si une contribution environnementale au risque d’endométriose est plausible au regard de la littérature. Cette étude représente la première étape de la surveillance nationale épidémiologique de l’endométriose en France qui a vocation à perdurer et à s’enrichir. » [Résumé site web]

SPF (consulté le 10 mars 2022)

 

Le groupe Guyane Santé dévoile ses plans pour deux nouveaux hôpitaux privés à Cayenne et Saint-Laurent

« Guyane Santé a présenté ce mercredi ses projets architecturaux pour deux nouvelles structures de soins privées aux institutions et élus du territoire. L’un à Cayenne, l’autre à Saint-Laurent du Maroni, ces deux projets sont nés des observations faites pendant la crise sanitaire, révélant les besoins du territoire dans le domaine de la Santé. » [Résumé site web]

Outremer360 (consulté le 11 mars 2022)