Veille Hebdomadaire du 7 au 11 juin #SantéGuyane – Elections/Diabète/Fièvre Q

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VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS

Veille du 7 au 11 juin 2021

 

Avis du conseil scientifique COVID-19 du 4 juin 2021 – Elections pour le renouvellement de l’assemblée de Guyane les 20 et 27 juin 2021 : Situation sanitaire et risques associés

 « L’article 9 bis de la loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique prévoit que l’élection prévue les 20 et 27 juin 2021 pour le renouvellement général de l’assemblée de Guyane peut être annulée par un décret publié au plus tard le 12 juin 2021 si l’évolution de la situation sanitaire locale ne permet pas sa tenue. Ce décret est publié après avis circonstancié du Conseil scientifique. » [Résumé site web]

Vie publique (consulté le 8 juin 2021)


 

 Does Universal Screening for Gestational Diabetes Mellitus Improve Neonatal Outcomes in a Socially Vulnerable Population: A Prospective Study in French Guiana

 « OBJECTIFS/INTRODUCTION : La Guyane française présente une prévalence élevée de maladies métaboliques, facteurs de risque de diabète gestationnel. Malgré le dépistage systématique du diabète gestationnel, le traitement reste difficile en raison des inégalités de santé et des différentes représentations culturelles de la maladie et de la grossesse. Cette étude a été menée pour évaluer le rôle du dépistage précoce et universel du DSG sur les complications obstétricales et néonatales dans une population socialement défavorisée.

MATERIELS Et Méthodes : Une étude prospective a été menée, dans la maternité de niveau III en Guyane française. Sur 2136 accouchements, 223 avaient un diabète sucré gestationnel, dont 110 ont été suivis pendant 6 mois pour détailler leurs paramètres sociaux et biologiques.

RESULTATS : La prévalence du diabète gestationnel en Guyane française (Hôpital de Cayenne) a été estimée à 10,3 %. La population étudiée était très précaire avec 70 % des patients bénéficiaires de l’aide sociale (couverture maladie universelle ou aide médicale de l’État). Les complications obstétricales suivantes ont été observées : accouchement par césarienne (32 %), antécédents de fausse couche (26 %) et prééclampsie (7,4 %). Néanmoins, les complications néonatales étaient rarement présentes et incluaient l’hypoglycémie (2,8 %) et la macrosomie (2,8 %).

CONCLUSION : En Guyane française, le diabète gestationnel est très fréquent. Cependant, dans un contexte de pauvreté généralisée et de représentations culturelles diverses, le dépistage et le suivi universels ont limité le risque de macrosomie. » [Résumé et Traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 8 juin 2021)


 

 Human Q Fever on the Guiana Shield and Brazil: Recent Findings and Remaining Questions

 « OBJECTIF DE LA REVUE : Dans cette revue, nous rendons compte de l’état des connaissances sur la fièvre Q humaine au Brésil et sur le bouclier guyanais, une région amazonienne située au nord-est de l’Amérique du Sud. Il y a un contraste entre la Guyane française, où l’incidence de cette maladie est la plus élevée au monde, et d’autres pays où cette maladie est pratiquement inexistante.

CONSTATATIONS RÉCENTES : Les découvertes récentes se situent essentiellement en Guyane française où une souche unique MST17 a été identifiée ; elle est probablement plus virulente que celles que l’on trouve habituellement avec un tropisme pulmonaire particulièrement marqué, un réservoir animal mystérieux, une répartition géographique qui interroge.

RÉSUMÉ : La fièvre Q est une zoonose bactérienne due à Coxiella burnetii qui a été signalée dans le monde entier. Sur le Bouclier guyanais, région majoritairement couverte de forêt amazonienne, qui englobe l’État vénézuélien de Bolivar, la Guyane, le Suriname, la Guyane française et l’État brésilien d’Amapá, la situation est très hétérogène. Si la Guyane française est la région rapportant la plus forte incidence de cette maladie au monde, avec un seul clone infectant (MST 117) et un cycle épidémiologique unique, elle n’a pratiquement jamais été signalée dans les autres pays de la région. Cette absence de cas soulève de nombreuses questions et est probablement due à un sous-diagnostic massif. Les études devraient estimer de manière exhaustive le véritable fardeau de cette maladie dans la région. » [Résumé et Traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 8 juin 2021)