Veille Hebdomadaire du 7 au 11 février #SantéGuyane – COVID19/Vaccination

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 7 au 11 février 2022

In a life full of risks, COVID-19 makes little difference. Responses to COVID-19 among mobile migrants in gold mining areas in Suriname and French Guiana

« Dans le monde entier, les impacts socio-économiques du COVID-19 touchent de manière disproportionnée les groupes vulnérables de la société. Cet article évalue les réponses et les impacts de la pandémie parmi les populations migrantes mobiles qui travaillent dans les mines d’or artisanales et à petite échelle (ASGM) au Suriname et en Guyane française. Ces populations sont caractérisées par la pauvreté, un statut informel ou illégal, et un accès limité aux soins de santé et à l’information. Les recherches sur le terrain au Suriname (novembre 2020-janvier 2021) et en Guyane française (janvier, mai, juin 2021) comprenaient des entretiens qualitatifs, des conversations et observations informelles, ainsi qu’une enquête quantitative auprès de 361 hommes et femmes des communautés ASGM. Contrairement aux rapports provenant du secteur ASGM ailleurs, les habitants interrogés des zones ASGM au Suriname et en Guyane française se sont montrés peu préoccupés par le COVID-19. Les personnes interrogées ont déclaré se sentir plus en sécurité dans la forêt où elles travaillent que dans les zones urbaines ou dans leur pays d’origine. La confiance dans les remèdes maison et les produits pharmaceutiques en vente libre a encore réduit l’anxiété face à la pandémie. Les trois quarts des personnes interrogées ont déclaré que la pandémie de COVID-19 n’avait pas du tout affecté leur travail ou leurs revenus. Les chercheurs concluent que dans ces communautés amazoniennes isolées, les réponses au COVID-19 reflètent les attitudes et les comportements vis-à-vis du paludisme et d’autres risques sanitaires : automédication, ignorance et prière. Le fait de vivre en marge de la société atténue les impacts socio-économiques du COVID-19, car les mesures de confinement ne sont pas appliquées à ces populations socialement invisibles. Alors que les pauvres des villes sont durement touchés par la pandémie, cette population cachée bénéficie du prix élevé de l’or, d’un mode de vie en plein air et de l’ingéniosité traditionnelle pour faire face à une vie pleine de risques. » [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 7 février 2022)

Impact de la vaccination sur le risque de formes graves du Covid-19 dans les départements d’Outre-Mer

« L’objectif de cette étude était de comparer au sein des Départements d’Outre-mer (DOM), en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte et à La Réunion, les risques de formes graves de COVID (hospitalisation) entre les personnes vaccinées et les personnes non-vaccinées.

La cohorte de sujets vaccinés a été identifiée à partir de la base des données pseudonymisées VAC-SI couplée au système national des données de santé (SNDS). Chaque sujet vacciné a été apparié chronologiquement (du 1er janvier au 31 juillet 2021) à la date de vaccination (ou date index) à un sujet non vacciné de mêmes âge (même année de naissance), sexe et région administrative d’outre-mer. Les personnes vaccinées et non vaccinées ont été suivies jusqu’au 30 septembre 2021. La réduction du risque de formes graves de COVID-19 à partir du 14ème jour après l’injection de la seconde dose ainsi que son intervalle de confiance à 95% ont été estimés à partir des modèles de Cox multivariés. Les variables d’ajustement comprenaient des caractéristiques socio-économiques et des comorbidités ou états de santé définis à partir des données antérieures à la date de la 1ère injection de vaccination (cf note explicative).

 En conclusion, il existe à partir des données de vie réelle recueillies dans les Régions ultramarines un effet majeur de la vaccination sur la réduction du risque d’hospitalisation pour Covid-19 mesuré 2 semaines après l’injection de la seconde dose. Chez les personnes vaccinées, le risque d’hospitalisation pour COVID-19 est très faible et il l’est d’autant plus en l’absence de comorbidités. » [Résumé site web]

  EPI-PHARE (consulté le 7 février 2022)