Veille Hebdomadaire du 31 janvier au 4 février #SantéGuyane – ActivitéPhysique/Autonomie/Cryptosporidiose/Cancer

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 31 janvier au 4 février 2022

L’activité physique : un traitement scientifiquement démontré face à l’obésité, la dépression, le diabète

« Dans de nombreuses pathologies chroniques, le repos a longtemps été la règle, mais on assiste aujourd’hui à un véritable changement de paradigme : les études scientifiques montrent que l’activité physique (AP) a des effets bénéfiques indiscutables chez les personnes atteintes de maladies chroniques. Ces bénéfices sont d’autant plus importants qu’elle est introduite tôt après le diagnostic. En conséquence, l’activité physique – même chez des malades à des stades avancés de leurs maladies – doit faire partie intégrante du traitement des maladies chroniques. Sa prescription devrait être systématique et aussi précoce que possible dans le parcours de soins de chacune des pathologies étudiées. Plus impressionnant encore, la littérature scientifique démontre désormais avec certitude que certaines pathologies peuvent être guéries par la seule pratique de l’AP à condition qu’elle soit adoptée par le patient de façon pérenne. L’expertise de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) recommande que l’activité physique soit prescrite avant tout traitement médicamenteux, c’est-à-dire en première intention pour la dépression légère à modérée, le diabète de type 2, l’obésité et l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. » [Résumé site web]

 Santé Publique France (consulté le 1er février 2022)

 

Les politiques de soutien à l’autonomie dans les DOM

« Les DOM faisant l’objet de la présente étude connaissent un vieillissement accéléré de leur population. L’augmentation de l’espérance de vie (dix ans supplémentaires entre 1965 et 1986), la baisse de la fécondité, l’émigration des jeunes (notamment issus des classes sociales les plus aisées) vers la métropole sont autant de facteurs explicatifs de l’augmentation du nombre et de la proportion des personnes âgées. S’y ajoutent les « retours » de natifs d’âge mûr souhaitant « finir leurs vieux jours au pays ». [Extrait rapport]

 Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (consulté le 2 février 2022)

 

Santé et scolarisation des enfants avant 6 ans à Mayotte, en Guyane et à la Réunion

 « Le présent rapport, réalisé avec le concours d’EY1, et basé sur les travaux transversaux du HCFEA2, vise à mieux comprendre les spécificités des territoires ultramarins sur les questions centrales que sont la santé et la scolarisation des enfants de moins de 6 ans, afin de dessiner les pistes des propositions qu’il serait souhaitable d’instruire pour améliorer la situation des enfants au regard de l’accès à la santé et à l’école, en particulier à Mayotte et en Guyane. » [Extrait rapport]

 Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (consulté le 2 février 2022)

 

Cryptosporidiosis outbreak in Amazonia, French Guiana, 2018

CONTEXTE : Les épidémies de cryptosporidiose en Amérique du Sud sont peu documentées. En mars 2018, 51 cas de cryptosporidiose ont été signalés à Maripasoula, un village situé dans une zone forestière éloignée le long de la frontière entre le Surinam et la Guyane française.

MÉTHODE : Pour identifier l’origine de l’épidémie, nous avons réalisé des enquêtes épidémiologiques, microbiologiques et environnementales. Seuls les cas impliquant une diarrhée et des selles positives au Cryptosporidium ont été considérés comme authentiques, tandis que les cas impliquant une diarrhée et un contact étroit avec un cas confirmé ont été classés comme “possibles”.

RÉSULTATS : Nous avons identifié 16 cas confirmés et 35 cas possibles. Les cas confirmés comprenaient neuf enfants (âge médian de 18 mois, fourchette : 6-21), un adulte immunodéprimé et six soldats. Un enfant a nécessité une hospitalisation pour réhydratation. Les 16 selles de Cryptosporidium étaient toutes positives à la PCR, et le séquençage du gène gp60 n’a confirmé qu’un seul sous-type IbA10G2 de Cryptosporidium hominis. La consommation d’eau du robinet était le seul facteur de risque commun identifié. Une contamination du réseau d’eau par Cryptosporidium parvum sous-type IIdA19G2 a été trouvée.

CONCLUSION : La qualité de l’eau est un enjeu majeur de santé publique en Guyane amazonienne, notamment pour les populations à risque (enfants, personnes présentant des comorbidités, voyageurs). Pour elles, un approvisionnement en eau ou un traitement alternatif doit être mis en place. [Résumé traduit avec www.DeepL.com/Translator]

PubMed (consulté le 2 février 2022)

 

Burden of gastric and digestive cancers in the French Caribbean: perspectives from population-based cancer registries of Martinique, Guadeloupe and French Guiana (2007-2014)

OBJECTIFS : Les données issues des registres de cancers en population contribuent à améliorer nos connaissances sur les tendances des cancers digestifs dans le monde. Dans cette étude, nous présentons l’incidence et la mortalité par cancer en Guadeloupe, Guyane et Martinique pour les périodes 2008-2014, 2010-2014 et 2007-2014, respectivement.

CONCEPTION : Les données ont été extraites des registres de cancers en population. Les taux d’incidence (WSI) et de mortalité (WSM) standardisés au niveau mondial ont été calculés. Les principaux cancers digestifs ont été analysés, notamment les cancers de l’œsophage, de l’estomac, du colorectum, du foie et du pancréas.

CADRE DE L’ÉTUDE : Cette étude a été réalisée à partir des données des territoires français des Caraïbes.

RÉSULTATS : Nous avons observé une incidence plus faible par rapport à la France métropolitaine, sauf pour le cancer de l’estomac pour lequel l’incidence est élevée, avec des ratios d’incidence standardisés significatifs chez les hommes et les femmes de 1,90 vs 2,29 pour la Guadeloupe et la Guyane et de 1,58 vs 2,31 pour la Martinique. Nous avons constaté une mortalité plus faible, sauf pour le cancer de l’estomac pour lequel la mortalité reste élevée, avec des ratios de mortalité significatifs chez les hommes et les femmes de 2,10 vs 2,74 pour la Guadeloupe, 1,64 vs 1,79 pour la Guyane et 2,05 vs 2,53 pour la Martinique. Globalement, ces trois régions présentent des taux de WSI et WSM similaires qui restent inférieurs à ceux de la France métropolitaine. Nous avons noté une incidence globale élevée et une mortalité élevée chez les hommes par rapport aux femmes comme en France.

CONCLUSIONS : Il existe une incidence élevée du cancer de l’estomac dans les territoires français d’outre-mer. La publication de ces données a contribué à élargir les connaissances sur l’épidémiologie des cancers mondiaux avec des données de la zone Caraïbe. [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator]

PubMed (consulté le 4 février 2022)