Veille Hebdomadaire du 28 aout au 4 septembre #SanteGuyane – Leptospirose/SanteDeLaFemme

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

du 28 aout au 4 septembre

Avis relatif à la mise à déclaration obligatoire de la leptospirose

« L’incidence annuelle de la leptospirose en France est estimée à environ 1 cas/100 000 soit environ 600-700 cas avec une probable sous-estimation du nombre de cas. Son incidence dans les DOM-COM est 10 à 70 fois plus élevée qu’en métropole. La surveillance actuelle de la leptospirose repose sur le CNR (centre national de référence) et ses laboratoires partenaires. Ce système de surveillance n’a jamais été évalué et l’exhaustivité du recueil des données de ce réseau n’est pas connue. Cette maladie due à une bactérie du genre Leptospira est transmise le plus souvent à l’homme de manière indirecte par contact sur peau lésée ou sur des muqueuses avec de l’eau ou un sol contaminé par l’urine de rongeurs. La clinique de cette infection est peu spécifique (syndrome grippal), toutefois la leptospirose peut être responsable de formes graves avec atteintes myocardique, pulmonaire ou rénale et une mortalité non négligeable. Le diagnostic repose sur l’amplification génique, la sérologie (Elisa) et le sérodiagnostic MAT (test de micro-agglutination). La prévention de l’infection comprend des mesures de protection individuelle et environnementales, et la vaccination des populations à risque.

Au regard des critères d’inscription d’une maladie sur la liste des maladies à déclaration obligatoire (MDO), le Haut Conseil de la santé publique recommande la réinscription de la leptospirose sur la liste des MDO sur l’ensemble du territoire national afin :

  • d’améliorer les connaissances sur l’épidémiologie, le poids et l’incidence de la maladie ;
  • d’identifier les cas groupés et mettre en œuvre les mesures de gestion adaptées ;
  • de réévaluer les mesures de prévention en milieu professionnel comme en population générale et les outils diagnostiques en routine. » [Résumé site web]

Source : Haut Conseil de la Santé Publique (consulté le 31 aout 2023)

 

Vulnerabilities to illnesses in women living on the border of the Guiana Shield mines

« OBJECTIF : Analyser la vulnérabilité aux maladies des femmes vivant à la frontière des mines du plateau des Guyanes : Brésil, Guyane française et Suriname.
MÉTHODE : Étude descriptive et exploratoire sur le terrain avec une approche qualitative. La collecte de données a eu lieu auprès de 19 femmes vivant dans le contexte minier, en avril 2018. Les entretiens ont été enregistrés et retranscrits intégralement, puis analysés à la lumière du concept de vulnérabilité.
RÉSULTATS : Femmes âgées entre 30 et 39 ans, majoritairement noires et brunes, en union libre, multipares, de faible niveau d’éducation, et ayant des activités professionnelles liées à l’exploitation minière. Trois catégories empiriques ont émergé : L’exposition aux conditions environnementales et de vie dans les mines : vulnérabilité aux maladies chez les femmes ; La santé sexuelle et reproductive dans le contexte des frontières : l’invisibilité entre légalité et illégalité ; Les facettes sexuées de la violence dans les mines à la frontière du plateau des Guyanes.
CONCLUSION : La vulnérabilité est marquée dans les trois dimensions du concept : accès difficile aux services de santé, traitement discontinu et disparité des politiques de santé au sein des pays, qui sont des aspects importants de la vulnérabilité et des conditions de santé. » [Résumé traduit à l’aide de DeepL]

Source : PubMed (consulté le 4 septembre 2023)