Veille Hebdomadaire du 27 février au 3 mars #SantéGuyane – Vieillissement/Surpoids/COVID19/PRS/SecRoutiere

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

du 27 février au 3 mars

L’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 12,6 ans pour les femmes et 11,3 ans pour les hommes, en 2021

« La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie l’indicateur de l’espérance de vie sans incapacité à la naissance et à 65 ans pour l’année 2021 en révisant les données pour l’année 2020. En France, l’espérance de vie à la naissance s’allonge régulièrement mais ces années supplémentaires de vie ne sont cependant pas toutes nécessairement vécues « en bonne santé ». C’est pourquoi la DREES, depuis 2018, publie chaque année un autre indicateur, l’espérance de vie sans incapacité, qui correspond au nombre d’années qu’une personne peut espérer vivre sans être limitée dans les activités de la vie quotidienne. » [Résumé site web]

 DREES (consulté le 27/02/23)

 

Enquête nationale « Urgences 2023 »

« L’objectif général de l’enquête est la connaissance du dispositif de prise en charge des urgences au travers de l’organisation des structures d’urgences et de la description des patients et de leur parcours de soin. L’enquête permettra de comparer sur ces points la situation de 2023 avec celle de 2013.

Plus précisément, il s’agit de décrire :

  • La genèse des recours aux urgences : caractéristiques sociodémographiques des patients pris en charge, mode habituel de recours aux soins, démarches entreprises avant l’arrivée aux urgences, motivation du recours aux urgences
  • Les modalités de prise en charge des patients liées à la morbidité : examens, diagnostics, hospitalisation ou non
  • Les difficultés rencontrées lors du passage aux urgences : temps d’attente, disponibilité de lit en aval pour hospitaliser les patients, etc.
  • La diversité des organisations et des fonctionnements des structures des urgences. » [Extrait site web]

 CNIS (consulté le 27/02/23)

 

Prevalence of Overweight and Obesity in France: The 2020 Obepi-Roche Study by the “Ligue Contre l’Obésité”

« Obepi-Roche 2020 de la Ligue Contre l’Obésité a permis d’estimer la prévalence du surpoids et de l’obésité en France. La méthodologie adoptée a été choisie pour être la plus proche possible de celle d’une série d’enquêtes par quotas réalisées tous les trois ans de 1997 à 2012 (études Obepi-Roche). L’enquête 2020 a été réalisée en ligne du 24 septembre au 5 octobre 2020 par l’institut de sondage Odoxa auprès d’un échantillon de sujets français métropolitains âgés de 18 ans ou plus. Les participants (n = 9598) ont auto-mesuré leur taille et leur poids selon des instructions détaillées. Des estimations de prévalence ont été produites pour toutes les catégories d’indice de masse corporelle. La prévalence de l’excès de poids était de 47,3% (17,0% des sujets souffrant d’obésité), avec des valeurs plus élevées dans le nord et l’est de la France. En comparant ces estimations pour 2020 aux estimations précédentes de l’Obepi-Roche afin de visualiser les tendances depuis 1997, il est apparu que la surcharge pondérale fluctuait autour de 30%, et que la prévalence de l’obésité augmentait régulièrement à un rythme rapide. L’augmentation était encore plus marquée dans les groupes d’âge les plus jeunes et pour l’obésité sévère et complexe. Compte tenu des méthodologies légèrement différentes entre les études 1997-2012 et l’enquête 2020, les tendances inquiétantes de la prévalence de l’obésité depuis 1997 doivent être confirmées, appelant à une réédition de la série Obepi-Roche. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 Journal of Clinical Medicine (consulté le 27/02/23)

 

The burden of COVID-19 in French Guiana: Vaccine-averted deaths, hospitalizations and costs

 « Objectifs : La Guyane française, territoire français le moins vacciné, présente également la plus faible couverture vaccinale COVID-19 d’Amérique latine. Nous avons cherché à estimer combien de décès, d’hospitalisations et de coûts les vaccins ont et auraient pu éviter.

Méthodes : Nous avons calculé le Nombre Nécessaire à Vacciner pour éviter un décès par an, une hospitalisation standard, une admission en Unité de Soins Intensifs compte tenu des chiffres d’incidence moyens des 6 derniers mois, et nous avons divisé le nombre de personnes vaccinées pour estimer combien de décès et d’hospitalisations avaient été évités en Guyane à ce moment-là.

Résultats : Le nombre brut nécessaire à la vaccination pour éviter un décès par an, le nombre brut nécessaire à la vaccination pour éviter une hospitalisation par 6 mois ont été calculés A partir de notre incidence observée et du taux d’admission en USI, le nombre brut nécessaire à la vaccination pour éviter une admission en USI par 6 mois.Après 6 mois avec une incidence supérieure à 400 par million d’habitants, et 148 décès observés, nous estimons que la vaccination a évité 46 décès (IC95%=43,5-48,7). Si le nombre de personnes vaccinées avait atteint la même proportion qu’en France métropolitaine, 141 décès par an auraient pu être évités (IC95%=131,9-147,6). Avec 2085 hospitalisations et 370 admissions en USI pendant la même période, nous estimons que le taux de vaccination actuel, bien que faible, a permis d’éviter 300 hospitalisations (IC95%=280-313) et 77 (IC95%=72-81) admissions en USI. Avec les mêmes taux de vaccination qu’en France métropolitaine, nous estimons que 900 hospitalisations et 231 admissions en USI auraient été évitées, de même que 139 admissions en USI (au lieu de 370).

Conclusions : En Guyane française, région peu peuplée, ces chiffres sont très importants et le fait d’encadrer les avantages du vaccin et les occasions perdues à l’aide de tels chiffres concrets peut aider à convaincre les personnes indécises de se faire vacciner. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 27/02/23)

 

Hunger in French Guiana’s Vulnerable Urban Neighborhoods: A Neglected Consequence of COVID-19

 « Objectif : L’objectif de cette enquête était de décrire la sécurité alimentaire pendant la pandémie de COVID-19 en Guyane française et d’étudier la relation entre les conditions socio-économiques des ménages étudiés et la faim dans les ménages.

Méthodes : Une enquête multicentrique a donc été menée dans des cliniques mobiles et des structures fixes offrant des soins aux populations urbaines à risque. Lors d’un entretien en face à face, un agent de santé communautaire a posé aux participants des questions sur le profil sociodémographique et économique du ménage, ainsi que sur la sécurité alimentaire du ménage (score de consommation alimentaire, stratégies d’adaptation face aux pénuries alimentaires et indice de faim du ménage). Deux cent soixante-dix-sept ménages ont été recrutés en février 2021.

Résultats : Selon l’échelle de la faim des ménages, 42,6% des ménages ont connu une faim modérée et 23,8% des ménages ont connu une faim sévère au cours du mois précédant l’enquête. L’absence de permis de séjour, le manque de soutien social, l’insécurité hydrique, les petits logements et le manque d’accès à un jardin urbain étaient des déterminants liés au risque de faim dans les ménages.

Conclusions : L’insécurité alimentaire a touché une grande majorité des ménages de cette enquête, et les conséquences immédiates sur la santé des enfants étaient déjà visibles. Ces résultats attirent l’attention sur un problème de santé négligé dans une population socioéconomiquement vulnérable pendant la pandémie de COVID-19. » [Résumé site web traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 27/02/23)

 

Projet Régional de Santé : donnez votre avis !

 « Cette évaluation reposera sur les données suivantes : un questionnaire en ligne ouvert à tous, l’analyse des indicateurs de santé de la Guyane, des fiches bilan sur chacun des axes du PRS réalisées par les équipes de l’ARS, et le compte-rendu des réunions et des contributions en ligne réalisées dans le cadre du CNR (Conseil national de la refondation). C’est pourquoi l’ARS vous propose, sur la base du volontariat, de répondre à son questionnaire à propos du regard que vous portez sur la forme actuelle du PRS, sur l’évolution de la situation de santé de la Guyane depuis 2018, et sur vos attentes pour les années à venir. Il est possible d’y répondre jusqu’au 31 mars. » [Extrait lettre du pro]

 ARS Guyane (consulté le 28 février 2023)

 

Panorama des pathologies infectieuses et non infectieuses de Guyane en 2022

 « Ouvrage très complet sur les pathologies de Guyane, qui doit pouvoir servir à de nombreux professionnels, soignants, scientifiques, et toute autre professionnel intéressé, qu’on soit en Guyane ou en dehors.

Ce panorama c’est 55 auteurs, 17 spécialités (infectio, médecine tropicale, dermato, urgences, pédiatrie, épidémio, toxicologie, ethnobotanique, anthropologie, santé mentale, hématologie, sociologie, gynécologie-obstétrique, neurologie, cardiologie, pathologies endocrinologiques et métaboliques, oncologie), 124 pages, près de 80 chapitres et 100 figures, tableaux et illustrations diverses. » [Résumé site web]

 Infectiologie.com (consulté le 28 février 2023)

 

Un nouvel outil pour lutter contre l’obésité infantile

« Le dispositif « Mission : retrouve ton cap » est généralisé et permet la prise en charge des enfants en surpoids. Un arrêté du 14 novembre 2022 fixant le cahier des charges destiné aux maisons de santé et aux centres de santé souhaitant mettre en place le parcours pluridisciplinaire de prévention de l’obésité infantile. Décryptage de ce nouvel outil. » [Résumé site web]

 Gazette des communes (consulté le 1er mars 2023)

 

Accidentalité routière – Baromètre mensuel

Chiffres décembre 2022 disponibles.

 Préfecture de Guyane (consulté le 1er mars 2023)