Veille Hebdomadaire du 17 au 21 juillet #SanteGuyane – EsperanceDeVie/Diabetes/SystemeDeSante

Veille couverture site web - TWTER

Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 17 au 21 juillet 2023

France: health system review 2023

« Les profils Health Systems in Transition – HIT (systèmes de santé en transition) décrivent le fonctionnement des systèmes de santé principalement dans la région européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils fournissent une vue d’ensemble du système de santé et des réformes en cours dans chaque pays. Étant une référence majeure pour les décideurs publics, les professionnels de santé et les chercheurs, ils sont mis à jour régulièrement et publiés par l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé. Le dernier HIT pour la France date de 2015. Cette édition 2023, dirigée par l’Irdes, fournit une analyse détaillée du système de santé français en mettant en avant les réformes et les enjeux récents. » [Résumé site web]

Source : IRDES (consulté le 20 juillet 2023)

 

Complex Sex Differences in Life Expectancy in French Guiana

Résumé

« Dans le contexte complexe de la Guyane, des vulnérabilités et des facteurs de risque différents entre les sexes peuvent conduire à des différences complexes dans les résultats de santé, la mortalité et l’espérance de vie.

Notre objectif était donc de comparer la mortalité et l’espérance de vie des hommes et des femmes, de les comparer entre la Guyane française et la France métropolitaine, et d’examiner les tendances temporelles et les principales causes spécifiques de décès afin d’identifier les singularités pouvant donner lieu à une action.

Les bases de données nationales ont été utilisées pour obtenir l’espérance de vie à la naissance, à 20, 40 et 60 ans et les statistiques de mortalité. Les taux de mortalité standardisés et les causes de décès pour la Guyane et la France métropolitaine ont été obtenus par l’intermédiaire du CEPIDC, qui analyse les informations provenant des certificats de décès.

Par rapport à la France métropolitaine, l’espérance de vie à la naissance est significativement plus courte chez les hommes et les femmes (moyenne = -2,9 ans) ; l’espérance de vie à 20 ans, qui permet d’éliminer l’effet de la plus forte mortalité infantile en Guyane, est également plus courte en Guyane chez les hommes (moyenne = -1,8 ans) et les femmes (moyenne = -2 ans). Les différences entre la France métropolitaine et la Guyane concernant l’espérance de vie à 40 et 60 ans (moyenne = -1,5 et -1,3 ans) se retrouvaient principalement chez les femmes, l’espérance de vie à 40 et 60 ans des hommes en Guyane étant plus proche de celle de la France métropolitaine (moyenne = -0,8 et -0,6 ans).

Bien qu’elles aient une espérance de vie à la naissance supérieure à celle des hommes, les femmes de Guyane sont nettement plus touchées par le surpoids/obésité et le diabète de type 2. Les tendances observées de l’espérance de vie à différents âges reflètent probablement le poids des causes externes et du SIDA chez les hommes et peut-être des maladies métaboliques chez les femmes. » [Résumé site web traduit à l’aide de DeepL]

Source : PubMed (consulté le 18 juillet 2023)

 

Diabetes in a hospital cohort of persons living with HIV: a descriptive and comparative study in French Guiana

« CONTEXTE : En Guyane française (294 000 habitants), la prévalence du diabète de type 2 (10%) et du VIH (1,1%) est très élevée. Notre objectif était de déterminer la prévalence du diabète et de ses complications dans une cohorte VIH.
MATÉRIEL ET MÉTHODES : Nous avons inclus les personnes infectées par le VIH suivies dans les hôpitaux de Cayenne, Kourou et Saint Laurent du Maroni entre le 1er janvier 1992 et le 31 décembre 2021 dans la base de données hospitalière française pour le VIH (FHDH), une base de données nationale compilant les données de toutes les régions françaises.
RÉSULTATS : Il n’y avait pas de différence de prévalence du diabète entre les hommes (8,2 %) et les femmes (8,8 %), P = 0,4. Les patients diabétiques étaient plus âgés (56 ans ± 13,4) que les non-diabétiques (44,7 ans ± 13,6) et la prévalence augmentait avec l’âge. La proportion de personnes diabétiques était plus importante chez les personnes en suppression virologique (10 %) que chez celles ayant une charge virale détectable sous traitement antirétroviral (5,8 %). Les personnes diabétiques avaient un nombre de CD4 au moment du diagnostic nettement plus élevé que les personnes non diabétiques. La majorité des complications macro et microvasculaires ont été observées chez les diabétiques. Les personnes diabétiques et séropositives étaient nettement moins susceptibles d’avoir eu le SIDA (1,6 contre 2,2 pour 100 personnes-années, respectivement). Globalement, 374 personnes vivant avec le VIH sur 4167 sont décédées (9%). La proportion de personnes diabétiques parmi les personnes décédées était supérieure à celle des personnes non décédées (11,7% contre 8,1%, respectivement, p = 0,017). Cependant, les personnes atteintes de diabète étaient plus âgées et sont donc décédées plus tard, 62,3 ans (SD = 1,9) pour les personnes décédées atteintes de diabète contre 50,4 ans (SD = 0,8), P < 0,0001. Cependant, en utilisant la régression de Cox pour ajuster l’âge, le nombre initial de CD4, le pays de naissance, il n’y avait pas de différence significative dans le risque de décès entre les personnes diabétiques et les personnes non diabétiques (aHR = 0,99, 95%CI = 0,65-1,5), P = 0,9.
CONCLUSIONS : La prévalence du diabète dans notre cohorte VIH était élevée. Les personnes diabétiques avaient un nombre de CD4 plus élevé, des soins plus précoces et une suppression virologique plus importante que les personnes non diabétiques. Il n’y avait pas de différences significatives entre les personnes diabétiques et non diabétiques en termes de survie. » [Résumé site web traduit à l’aide de DeepL]

Source : PubMed (consulté le 18 juillet 2023)