Veille Hebdomadaire du 16 au 20 octobre #SanteGuyane – SanteMentale/OffreDeSoins

Veille couverture site web - TWTER

Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

du 16 au 20 octobre 2023

Troubles psychiques : un risque de cancer augmenté ?

« Stigmatisation, isolement social, services d’oncologie et de psychiatrie qui ne communiquent pas…Les personnes avec troubles psychiques sévères seraient plus sujettes au risque de développer un cancer et d’en mourir. En cause, l’éclipse diagnostique. » [Résumé site web]

Handicap.fr (consulté le 16 octobre 2023)

 

Les médecins généralistes libéraux diplômés à l’étranger contribuent à renforcer l’offre de soins dans les zones sous-dotées

« Dans un contexte de désertification médicale, l’arrivée de médecins généralistes libéraux diplômés à l’étranger n’a pas encore fait l’objet d’une analyse précise en France. Différentes populations de médecins généralistes libéraux, inscrits pour la première fois à l’Ordre des médecins ou non, sont observées selon leurs lieux de diplôme et de naissance. Les logiques d’installation des médecins nés et diplômés à l’étranger sont plus spécifiquement étudiées dans les zones sous-dotées, les marges rurales et les espaces périurbains, afin de voir s’ils contribuent à réduire les inégalités territoriales d’offre de soins.
Comparés aux médecins généralistes libéraux diplômés en France, ceux nés et diplômés à l’étranger sont davantage installés dans les marges rurales que dans les autres types d’espace. Ce constat est encore plus marqué pour les primo-inscrits qui cependant ont davantage tendance à changer de lieu d’exercice dans les cinq années suivant leur installation en ruralité. Ces primo-inscrits nés et diplômés à l’étranger sont significativement plus âgés que les Français et contribuent, malgré leur plus grande mobilité, à renforcer l’offre médicale dans les marges rurales peu attractives. Dans les espaces périurbains, la proportion de médecins nés et diplômés à l’étranger et de ceux nés et diplômés en France est proche, mais la propension des primo-inscrits étrangers à s’y installer et à y rester au moins cinq ans est plus élevée, à âge et sexe contrôlés, si bien qu’ils contribuent là aussi à renforcer l’offre médicale.
Ainsi, dans un contexte de raréfaction de l’offre de soins, l’apport des médecins nés et diplômés à l’étranger apparaît utile, en complément d’autres politiques publiques visant à améliorer les conditions d’exercice, pour augmenter l’offre disponible dans les zones sous-dotées. » [Résumé site web]

IRDES (consulté le 19 octobre 2023)

 

Pulmonary Histoplasmosis in People Living with Human Immunodeficiency Virus in French Guiana: Clinical Epidemiology, Medical Imaging and Prognostic

Résumé
Contexte : L’histoplasmose est principalement décrite comme une maladie disséminée chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Comparativement aux descriptions historiques chez les personnes immunocompétentes, on manque de connaissances sur les résultats cliniques et radiologiques détaillés et les conséquences de l’histoplasmose pulmonaire (PH). Les personnes atteintes d’histoplasmose pulmonaire sont négligées ou mal diagnostiquées avec d’autres maladies définissant le SIDA, et leur pronostic peut être mis en péril par des soins inappropriés.
Méthodes : Une étude rétrospective multicentrique a été menée chez des PVVIH de Guyane française entre janvier 1988 et octobre 2019. Les PH avérées étaient documentées par un examen direct mycologique, une culture ou une histologie. Les patients présentant des infections respiratoires concomitantes ont été exclus.
Résultats : Parmi les 65 patients, le sex-ratio M/F était de 2,4 avec un âge médian de 39 ans [IQR 25-75% : 34-44]. Le nombre médian de CD4 était de 24 cellules/mm3 [11-71], l’histoplasmose étant la maladie définissant le SIDA dans 88 % des cas et les maladies définissant le SIDA concomitantes dans 29 % des cas. Les signes cliniques étaient la fièvre (89 %), la toux (58 %), la dyspnée (35 %), l’expectoration (14 %) et l’hémoptysie (5 %). Soixante et une radiographies et 24 tomodensitométries ont été réalisées. Les radiographies ont mis en évidence une pneumopathie interstitielle (77 %). Sur les tomodensitogrammes, un modèle nodulaire était prédominant (83%) : principalement une maladie miliaire (63%), mais aussi des nodules excavés (35%). Des consolidations étaient présentes dans 46 % des cas, associées à une maladie miliaire dans 21 % des cas. Des adénopathies thoraciques ont été trouvées dans 58 % des cas, principalement hilaires et symétriques (33 %). Malgré un traitement antifongique, le taux de létalité à un mois était de 22%.
Conclusion : Devant une pneumopathie interstitielle à la radiographie ou un aspect miliaire au scanner chez des PVVIH à un stade avancé, les médecins des zones endémiques devraient inclure l’histoplasmose dans leur diagnostic différentiel, en plus de la tuberculose ou de la pneumocystose. » [Résumé site web]

PubMed (consulté le 16 octobre 2023)