Veille Hebdomadaire du 16 au 20 mai #SantéGuyane – FievreQ/Cryptosporidiose/Inegalites

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

Du 16 au 20 mai 2022

Gazette de l’infectiologie : Semaine européenne de la santé publique.

 « À l’occasion de la semaine européenne de la santé publique, du 16 au 20 mai, retour sur l’inégalité de l’accès aux soins et ses conséquences en termes de santé publique. Interview du Dr Nicolas Vignier, praticien hospitalier attaché au COREVIH Guyane. » [Résumé site web]

Infectiologie.com (consulté le 16 mai 2022)

 

High endemicity of Q fever in French Guiana: A cross sectional study (2007-2017)

« La fièvre Q (FQ) est une zoonose causée par Coxiella burnetii (Cb). La Guyane française (FG) a une incidence élevée mais aucune donnée n’a été publiée depuis 2006. L’objectif de cette étude était de mettre à jour l’incidence et les données épidémiologiques de la FQ en FG. Une étude rétrospective de tous les sérodiagnostics de fièvre Q en FG entre 2007 et 2017 a été réalisée. Parmi les 695 patients inclus, le sex-ratio H/F était de 2,0 et l’âge médian de 45,3 ans (IQR 33,7-56,3). Le taux d’incidence annuel de la FQ était de 27,4 cas (IC95% : 7,1-47,7) pour 100 000 habitants allant de 5,2 en 2007 à 40,4 en 2010. Les facteurs de risque associés à la fièvre Q par rapport à la population générale étaient le sexe masculin, le fait d’être né en France métropolitaine, un âge compris entre 30 et 59 ans et une résidence à Cayenne et ses environs. L’incidence de la FQ en FG reste élevée et stable et est la plus élevée au monde. » [Résumé site web et traduit avec www.DeepL.com/Translator]

 PubMed (consulté le 19 mai 2022)

 

A summary of cryptosporidiosis outbreaks reported in France and overseas departments, 2017-2020

« Cryptosporidium est un pathogène alimentaire connu, classé cinquième sur 24 parmi les parasites d’origine alimentaire en termes d’importance et à l’origine de nombreuses épidémies de cryptosporidiose dans le monde. En France, très peu de foyers ont été signalés avant 2017, et les données récemment obtenues par le Laboratoire Expert du Centre National de Référence des Cryptosporidioses (CNR-LE-Cryptosporidiose) ont montré que les foyers sont en fait fréquents et fréquemment sous-déclarés. Dans ce travail, nous avons pour objectif de rapporter les caractéristiques des foyers détectés en France durant la période 2017-2020 et de présenter une synthèse des investigations menées par le CNR-LE-Cryptosporidiose. Au cours de la période étudiée, onze foyers de cryptosporidiose ont été recensés, dont trois sans origine identifiée. Parmi les huit foyers identifiés : six étaient dus à une contamination de l’eau (cinq eaux du robinet et une eau de loisirs), un était dû à un contact direct avec des veaux infectés, et un était dû à la consommation de fromage blanc contaminé. Parmi ces foyers, cinq d’entre eux ont dépassé la centaine de cas. Les résultats récents obtenus par le CNR-LE-Cryptosporidiose ont révélé l’occurrence pluriannuelle des foyers de Cryptosporidium en France. Les foyers d’origine hydrique étaient plus fréquemment détectés, tandis que les foyers d’origine alimentaire, plus difficiles à détecter, étaient probablement sous-déclarés. » [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator]

PubMed (consulté le 20 mai 2022)