Veille Hebdomadaire du 14 au 18 février #SantéGuyane – COVID19/Mayaro Virus/APS
Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS
Du 14 au 18 février 2022
Long-term cardiovascular outcomes of COVID-19
« Les complications cardiovasculaires de la maladie aiguë à coronavirus 2019 (COVID-19) sont bien décrites, mais les manifestations cardiovasculaires post-aiguës de la COVID-19 n’ont pas encore été caractérisées de manière exhaustive. Nous avons utilisé les bases de données nationales sur les soins de santé du ministère américain des Anciens Combattants pour constituer une cohorte de 153 760 personnes atteintes de COVID-19, ainsi que deux ensembles de cohortes de contrôle comprenant 5 637 647 (contrôles contemporains) et 5 859 411 (contrôles historiques) personnes, afin d’estimer les risques et les charges à un an d’un ensemble de résultats cardiovasculaires incidents pré-spécifiés.
Nous montrons que, au-delà des 30 jours suivant l’infection, les personnes atteintes de COVID-19 présentent un risque accru de maladies cardiovasculaires incidentes dans plusieurs catégories, notamment les troubles cérébrovasculaires, les dysrythmies, les cardiopathies ischémiques et non ischémiques, les péricardites, les myocardites, les insuffisances cardiaques et les maladies thromboemboliques. Ces risques et charges étaient évidents même chez les personnes qui n’étaient pas hospitalisées pendant la phase aiguë de l’infection et augmentaient de façon graduelle en fonction du contexte de soins pendant la phase aiguë (non hospitalisées, hospitalisées et admises en soins intensifs). Nos résultats prouvent que le risque et la charge de morbidité cardiovasculaire à un an chez les survivants d’une infection aiguë à COVID-19 sont substantiels. Les parcours de soins des personnes ayant survécu à l’épisode aigu de COVID-19 devraient tenir compte de la santé et des maladies cardiovasculaires.
Les séquelles post-aiguës du SRAS-CoV-2 – le virus à l’origine de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) – peuvent toucher les organes pulmonaires et plusieurs organes extrapulmonaires, dont le système cardiovasculaire. Quelques études ont examiné les résultats cardiovasculaires dans la phase post-aiguë de la COVID-19 ; cependant, la plupart se limitaient aux personnes hospitalisées (qui représentent la minorité des personnes atteintes de la COVID-19), et toutes avaient une courte durée de suivi et une sélection étroite de résultats cardiovasculaires. Il n’existe pas encore d’évaluation complète des séquelles de l’infection aiguë à COVID-19 sur le système cardiovasculaire à 12 mois, ni d’études sur les séquelles de l’infection aiguë à COVID-19 dans l’ensemble des contextes de soins de l’infection aiguë (personnes non hospitalisées, hospitalisées et admises aux soins intensifs). En comblant ce manque de connaissances, il sera possible d’élaborer des stratégies de prise en charge du COVID-19 en phase post-aiguë.» [Résumé site web – traduit avec www.DeepL.com/Translator]
Nature (consulté le 14 février 2022)
« Dans la continuité de ses études sur la surveillance épidémiologique des vaccins contre le Covid-19, qui ont notamment confirmé l’efficacité importante de la vaccination, le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE (Cnam et ANSM), a analysé les caractéristiques associées aux risques résiduels d’hospitalisation et de décès hospitalier liés au Covid-19 dans la population française présentant un schéma vaccinal complet au 31 juillet 2021.
Les résultats de cette étude mettent en évidence la très faible fréquence des cas d’hospitalisation et de décès pour COVID-19 chez les personnes vaccinées, et que ces risques résiduels sont fortement liés à un âge élevé, à la prise de traitements immunosuppresseurs ou corticoïdes oraux, et à la présence de plusieurs comorbidités. » [Résumé site web]
ANSM (consulté le 14 février 2022)
Mayaro virus infection in French Guiana, a cross sectional study 2003-2019
« Le virus Mayaro est un arbovirus émergent qui peut être responsable d’importantes épidémies dans les régions tropicales. Une étude rétrospective a été réalisée en Guyane française, une région ultrapériphérique de l’Europe en Amazonie. Nous avons identifié 17 cas humains entre 2003 et 2019. Le tableau clinique et biologique était proche du Chikungunya avec fièvre et arthralgies. Un patient a eu une méningo-encéphalite aiguë, et 4 ont eu des arthralgies persistantes. Les médecins doivent être sensibilisés à ce virus, des cas importés en Europe ayant déjà eu lieu.
RÉSUMÉ DE L’AUTEUR : L’Amérique latine a connu ces dernières années plusieurs épidémies d’arbovirus, certains connus depuis longtemps, comme le virus de la dengue, et d’autres d’introduction plus récente comme les virus du chikungunya ou du Zika. Il existe d’autres arbovirus pour l’instant plus discrets qui sévissent à bas bruit dans plusieurs pays du continent, comme le virus Mayaro. Cet alphavirus, dont la présentation est similaire à celle du virus du chikungunya, est actuellement confiné à une transmission par des moustiques forestiers, mais son potentiel de transmission par des moustiques côtiers comme Aedes aegypti, en font un candidat potentiel pour une épidémie à l’échelle du continent. Il semble donc nécessaire de connaître au mieux ce virus afin d’anticiper la survenue d’une éventuelle nouvelle épidémie. Nous présentons ici une étude à la fois démographique et clinique de cette arbovirose endémique en Guyane française. [Résumé site web – Traduit avec www.DeepL.com/Translator]
PubMed (consulté le 14 février 2022)
La recherche en infectiologie – Un enjeu fort insuffisamment piloté
« Dans le rapport, la Cour des comptes s’intéresse aux moyens accordés à la recherche en infectiologie, ainsi qu’à son pilotage et à sa coordination. Si la crise sanitaire du SARS-CoV-2 a rappelé que les maladies infectieuses émergentes constituent une menace universelle, elle a également mis en lumière le manque de préparation, d’anticipation et de priorité accordées par la France à la lutte contre ces maladies. Alors que la recherche française avait réussi à démontrer son succès s’agissant de la lutte contre le sida, notamment en termes de coordination et de financement, le reste de la recherche en infectiologie n’a pas bénéficié des mêmes structurations, malgré les signaux d’alerte précoces constitués par des épisodes épidémiques récurrents au niveau mondial (tels que H1N1 et Ebola). Afin que la recherche sur les maladies infectieuses puisse être, à terme, érigée en priorité nationale, la Cour formule cinq recommandations. » [Résumé site web]
Vie Publique (consulté le 14 février 2022)
Le projet WASH : eau, hygiène et assainissement dans les quartiers prioritaires
« Le projet WASH (acronyme anglais signifiant Eau Assainissement Hygiène) est un projet en promotion de la santé à destination des personnes vivant en situation de précarité, déployé par la Croix-Rouge française depuis un peu plus d’une année sur l’ensemble du territoire. » [Résumé site web]
Guyane Promo Santé (consulté le 14 février 2022)
Chikungunya, dengue, Zika : chiffres 2021
« Les arboviroses sont des maladies virales dues à des arbovirus transmis par un vecteur de type moustique ou tique à des hôtes animaux ou humains. Chaque année, Santé publique France coordonne la surveillance des arboviroses – dengue, chikungunya, zika – et publie ce jour les chiffres de l’année 2021. » [Résumé site web]
Santé Publique France (consulté le 15 février 2022)
Attitudes et intentions à l’égard du vaccin Covid-19 chez les professionnels de santé de Guyane
« Introduction – Dans le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19 et de l’expansion préoccupante du variant 20J/501Y.V3 (P1), plus transmissible, un vaccin à ARNm a été mis à disposition en Guyane à partir de mi-janvier 2021. Cette étude visait à estimer l’intention vaccinale des professionnels de santé en Guyane.
Méthodes – Une enquête transversale a été réalisée du 22 janvier au 26 mars 2021 auprès d’un échantillon de soignants en Guyane sur la base d’un questionnaire en ligne anonyme diffusé largement.
Résultats – Au total, 579 professionnels de santé ont accepté de participer à cette étude, dont 220 médecins et 200 infirmiers travaillant le plus souvent en milieu hospitalier (54%) ou dans le secteur libéral (22%). Dans l’ensemble, 65,6% des personnes interrogées ont déclaré vouloir se faire vacciner ou avoir déjà été vaccinées contre la Covid-19, tandis que 24,3% des personnes interrogées ont déclaré ne pas vouloir se faire vacciner contre la Covid-19 et 11,2% étaient incertaines. En analyse multivariée, les facteurs associés à une meilleure intention vaccinale étaient l’âge avancé, le niveau d’inquiétude par rapport au Covid-19, la confiance dans les informations délivrées sur les vaccins et le fait d’avoir été vacciné contre la grippe l’année précédente. À l’inverse, la réticence à certaines vaccinations en général (ORa=0,23, IC95%: [0,13-0,41]) et le fait d’être originaire des Antilles ou de la Guyane (0,39 [0,21-0,73]) étaient associés à une plus grande défiance vis-à-vis de la vaccination.
Conclusion – Les avis et attitudes négatifs envers les vaccins sont une préoccupation majeure de santé publique parmi les professionnels de santé de Guyane. Les spécificités territoriales, l’hésitation générale à l’égard des vaccins et les préoccupations concernant les effets secondaires futurs en particulier, représentent des obstacles et/ou éléments importants. La faible confiance dans le gouvernement et la science est un facteur non négligeable dans le refus du vaccin Covid-19 parmi le personnel non médical. Les messages de santé publique contenant des informations sur la sécurité des vaccins devraient être adaptés pour répondre à ces préoccupations. » [Résumé site web]
Santé Publique France (consulté le 15 février 2022)
Manque d’activité physique et excès de sédentarité : une priorité de santé publique
« 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Ces risques sont majorés lorsque le manque d’activité physique et l’excès de sédentarité sont cumulés. Certaines populations sont plus exposées. Promouvoir des modes de vie favorables à la pratique d’activités physiques et à la lutte contre la sédentarité doit constituer une priorité des pouvoirs publics selon l’Anses. » [Résumé site web]
ANSES (consulté le 17 février 2022)
Guyane : L’hôpital de l’Ouest ouvre sa maison d’accompagnement psychosocial et d’insertion (MAPI)
« Le Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (Chog) a ouvert, dans le centre de Saint-Laurent du Maroni, sa maison d’accompagnement psychosocial et d’insertion (MAPI), a-t-on appris dans un communiqué. Il s’agit en fait d’un établissement similaire aux centres de réhabilitation psychosociale (CRPS), comme il en existe un à Cayenne. » [Résumé site web]
Outremer360 (consulté le 17 février 2022)