Veille Hebdomadaire du 12 au 16 février #SanteGuyane – Pollution/Leishmaniose

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Veille d’information hebdomadaire de l’ORSG-CRISMS

du 12 au 16 février

Les enfants de familles aisées plus exposés à la pollution, mais leur santé est moins affectée

« Les jeunes enfants de familles favorisées respirent un air de moins bonne qualité, davantage composé de particules fines, que les enfants des classes moyennes et modestes, selon le ministère de la Santé. Mais parce qu’ils sont en meilleure santé, ils sont moins affectés par la pollution. Pour établir ce constat, le ministère a observé l’exposition aux particules fines (qui affectent les bronches et peuvent notamment causer de l’asthme) des enfants nés en 2016 en fonction du niveau de vie de leur famille comparé au revenu médian de la population. Les enfants dont les parents sont les plus aisés sont les plus touchés : selon les données de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), par exemple, les 10 % les plus favorisés ont une exposition supérieure de 0,88 microgrammes par m3 aux enfants des classes moyennes. Les enfants les plus pauvres respirent en moyenne 0,44 microgrammes par m3 de plus. L’exposition des enfants résulte de leur lieu de vie. Ceux des catégories supérieures sont davantage exposés car ils habitent plus souvent dans les grandes métropoles, là où l’air est le plus pollué. Les enfants des catégories modestes y vivent moins souvent, mais quand ils y habitent, c’est dans les communes les plus polluées. Enfin, ceux des classes moyennes résident plus fréquemment dans l’espace périurbain, là où l’air est plus respirable. » [Résumé site web]

 inégalités.fr (consulté le 16 février 2024)

 

Réduire la pollution permettrait de faire baisser considérablement le nombre d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux en Europe

« Les données scientifiques montrent que les maladies cardiovasculaires — la première cause de décès en Europe — sont en grande partie dues aux risques environnementaux. Une analyse de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), publiée aujourd’hui, donne un aperçu du lien qui existe entre environnement et maladies cardiovasculaires. Elle montre que les mesures de lutte contre la pollution, les températures extrêmes et d’autres risques environnementaux constituent, au regard de leur coût, des actions efficaces pour réduire la charge de morbidité, y compris celle liée aux infarctus et aux accidents vasculaires cérébraux. » [Résumé site web]

 European Environment Agency (consulté le 15 février 2024)

 

Au Népal, des cas atypiques de leishmaniose défient science et médecine

« Les scientifiques de l’IRD et leurs partenaires népalais et indiens travaillent sur une nouvelle forme atypique et inquiétante de leishmaniose. Ces cas questionnent tout à la fois l’écologie du parasite Leishmania, responsable de cette pathologie, celle de son vecteur, l’immunité des populations nouvellement affectées, les traitements habituellement employés contre cette maladie tropicale négligée (MTN), mais aussi les causes de cette émergence inattendue. » [Résumé site web]

IRD (consulté le 15 février 2024)