Veille Hebdomadaire du 11 au 15 janvier #SantéGuyane – Cancer / paludisme / Vaccination COVID19

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Veille du 11 au 15 janvier 2021

VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS

Gastric Cancer Incidence and Mortality in French Guiana: South American or French?

« Le cancer gastrique est un cancer fréquent sous les tropiques. L’objectif était de passer en revue une décennie de données sur le cancer gastrique et d’étudier ses tendances spatiales et temporelles.
MÉTHODES : Le registre des cancers de la Guyane française a compilé des données exhaustives sur le cancer gastrique dans toute la Guyane entre 2005 et 2014. Des taux d’incidence et de mortalité normalisés selon l’âge ont été calculés.
RÉSULTATS : Avec 187 nouveaux cas enregistrés, le cancer gastrique s’est classé 6e (4,3%). Elle était plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. L’âge médian au moment du diagnostic était de 62 ans pour les hommes et de 65 ans pour les femmes. Le taux d’incidence normalisé à la population mondiale sur la période 2005-2014 était de 14,3 cas de cancer gastrique pour 100 000 hommes-années et 7,3 pour 100 000 femmes-années. Le taux de mortalité par cancer gastrique, standardisé pour la population mondiale sur la période 2005-2014, était de 8,6 décès par cancer gastrique pour 100 000 hommes-années et 3,4 pour 100 000 femmes-années. Ces mesures étaient inférieures à ce qui est rapporté en Amérique latine, similaire à la Martinique et à la Guadeloupe – deux territoires français tropicaux – et plus élevées qu’en France.
CONCLUSIONS : Le cancer gastrique touchait plus d’hommes et l’âge médian était plus jeune qu’en France. Les taux d’incidence et de mortalité standardisés des cancers gastriques en Guyane se situent entre ceux de la France et ceux de l’Amérique latine, et ils sont comparables à ceux des Antilles. La tendance à la baisse dans un contexte de croissance économique rapide suggère des gains supplémentaires qui pourraient être obtenus en améliorant la couverture en électricité, en eau et en assainissement sur tout le territoire malgré une géographie difficile, et un meilleur accès aux soins et l’éradication d’Helicobacter pylori. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 13 janvier 2021)


 

Changes in malaria epidemiology in France and worldwide, 2000-2015.

« En 2015, 212 millions de nouveaux cas de paludisme ont été signalés, causant 429 000 décès. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé une diminution de 41% du nombre de nouveaux cas dans le monde entre 2000 et 2015. Le nombre de décès dus au paludisme a diminué de 62% dans le monde et de 71% en Afrique. En France métropolitaine, le paludisme est principalement importé par des voyageurs ou des migrants en provenance de zones d’endémie, en particulier d’Afrique subsaharienne (95%). En France, le nombre de cas de paludisme importés, principalement dus à Plasmodium falciparum (85%), a été estimé à environ 82 000 pour la période 2000-2015. Sur la même période, 6 468 cas de paludisme ont été signalés dans les forces armées françaises, dont 2 430 cas (37,6%) ont été considérés comme importés car survenus en dehors des zones d’endémie. Le nombre de cas de paludisme a également diminué entre 2000 et 2015 à Mayotte et en Guyane, zone de transmission du paludisme. Mayotte est entrée dans l’élimination du paludisme avec moins de 15 cas par an.
En Guyane, entre 300 et 500 cas ont été signalés chaque année ces dernières années. La baisse de la morbidité et de la mortalité est généralement attribuée aux mesures de lutte antivectorielle et à l’amélioration de l’accès à des traitements efficaces. Cependant, les moustiques Anophèles qui transmettent la maladie ont développé une résistance à la plupart des insecticides. De même, les parasites du paludisme ont développé une résistance contre la plupart des médicaments antipaludiques utilisés comme prévention ou traitement, même les dernières combinaisons commercialisées telles que les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]

 PubMed (consulté le 13 janvier 2021)


 

Vaccination contre la COVID en France : au 12 janvier 2021, près de 190 000 personnes ont été vaccinées en France

Consulter le tableau des vaccinations par région.

 Ministère de la Santé (consulté le 13 janvier 2021)


 

Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages ?

« La récente autorisation de mise sur le marché (AMM) de 2 vaccins à ARN messager contre la Covid-19 (Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et COVID-19 Vaccine Moderna®) et l’espoir d’une validation prochaine du vaccin AstraZeneca/Oxford ont fait évoluer la stratégie de la campagne nationale de vaccination : à l’objectif initial visant à réduire la morbi-mortalité et à préserver le système de santé s’est ajouté, face à la menace d’une nouvelle recrudescence de l’épidémie, un objectif visant à obtenir une immunité collective suffisante pour endiguer la propagation du SARS-CoV-2 en vaccinant 17 à 27 millions de personnes avant l’été. Mais le principal facteur limitant la réalisation d’une vaccination de masse est la disponibilité de stocks de vaccins suffisants pour atteindre une telle couverture vaccinale en moins de 6 mois. Après l’avis de l’OMS et de l’Agence européenne du médicament acceptant que le délai de 21 jours entre l’administration des deux doses du vaccin Comirnaty® soit retardé de quelques semaines afin d’augmenter le nombre de personnes pouvant bénéficier d’une première dose, l’ANSM s’est déclarée favorable à l’élargissement de ce délai jusqu’à 42 jours. En réponse, le laboratoire BioNTech rappelle que le taux d’efficacité du vaccin, de 52% après la première dose, s’élève à 95% lorsque la deuxième dose a été administrée à 21 jours, mais ne garantit pas un taux d’efficacité aussi élevé si la seconde injection est différée au-delà. » [Extrait site web]

Académie Nationale de Médecine (consulté le 13 janvier 2021)


 

Les premiers vaccins seront livrés le 12 janvier en Guyane.

« Ils seront destinés en priorité aux résidents et personnels des EHPAD et à l’Unité de Soins Longue Durée (USLD). Les personnes âgées sont en effet les plus fragiles face au virus. Les plus de 75 ans représentent ainsi près de 80 % des décès, et ils sont d’autant plus vulnérables au virus qu’ils résident dans un établissement collectif. Dès la fin de la semaine, trois centres de vaccination seront ouverts dans les trois hôpitaux de Guyane, pour proposer la vaccination aux autres publics prioritaires, en particulier les professionnels de santé de plus de 50 ans (hospitaliers, libéraux, territoriaux, transporteurs sanitaires, etc.). Les professionnels de santé souhaitant bénéficier du vaccin peuvent dès aujourd’hui se faire connaître selon les modalités suivantes :

En attendant, il est impératif de freiner la circulation du virus, en adaptant les mesures actuelles permettant de limiter encore plus fortement le brassage des populations. » [Extrait site web]

Préfecture de Guyane (consulté le 13 janvier 2021)


 

Vaccination contre la Covid-19 : la HAS inclut le vaccin de Moderna dans la stratégie vaccinale

« La HAS définit la place du vaccin Moderna COVID-19 mRNA (nucleoside modified), second vaccin à avoir obtenu une autorisation européenne de mise sur le marché, dans la stratégie vaccinale. La France dispose désormais de deux vaccins pour poursuivre la vaccination de la population. La disponibilité progressive des doses et la circulation très active du virus sur le territoire appellent à multiplier les efforts pour vacciner les populations les plus à risque de formes sévères et les plus exposées, dans le cadre d’une campagne proche du terrain, pragmatique et flexible. » [Résumé site web]

 Haute Autorité de Santé (consulté le 13 janvier 2021)


 

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