Veille Hebdomadaire du 15 au 19 mars #SantéGuyane – COVID19

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VEILLE D’INFORMATION HEBDOMADAIRE DE L’ORSG-CRISMS

Veille du 15 au 19 mars 2021

Retour sur les deux vagues de Covid-19 en Guyane – Synthèse des indicateurs épidémiologiques et mesures de freinage

Santé Publique France (consulté le 15 mars 2021)


          

 Communiqué de Presse de la Société de Pathologie Infectieuse de Lange Française : Vaccination COVID-19 et soignants

  SPILF (consulté le 15 mars 2021)


 Convalescent plasma in patients admitted to hospital with COVID-19 (RECOVERY): a randomised, controlled, open-label, platform trial

 « Contexte : Le traitement des patients atteints de COVID-19 avec des anticorps anti-SRAS-CoV-2 contenant du plasma peut avoir un effet bénéfique sur les résultats cliniques. Nous visions à évaluer l’innocuité et l’efficacité du plasma de convalescence chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19.

 Méthodes : Dans cet essai de plateforme randomisé, contrôlé et ouvert (Randomized Evaluation of COVID-19 Therapy [RECOVERY]), plusieurs traitements possibles sont comparés aux soins habituels chez les patients hospitalisés pour COVID-19 au Royaume-Uni. Les patients éligibles et consentants ont été répartis au hasard pour recevoir soit les soins habituels plus du plasma de convalescence à titre élevé, soit les soins habituels seuls. Le critère de jugement principal était la mortalité à 28 jours.

 Résultats : Entre le 28 mai 2020 et le 15 janvier 2021, 5795 patients ont été répartis au hasard pour recevoir du plasma de convalescence et 5763 pour les soins habituels seuls. Il n’y avait pas de différence significative de mortalité à 28 jours entre les deux groupes : 1398 (24%) des 5795 patients recevant du plasma de convalescence et 1408 (24%) des 5763 patients recevant des soins habituels sont décédés dans les 28 jours (ratio de taux [RR] 1 · 00; intervalle de confiance à 95% [IC] 0 · 93 à 1 · 07; p = 0 · 93). Le rapport des taux de mortalité à 28 jours était similaire dans tous les sous-groupes de patients prédéfinis, y compris chez les patients sans anticorps anti-SRAS-CoV-2 détectables lors de la randomisation. L’allocation au plasma de convalescence n’a eu aucun effet significatif sur la proportion de patients sortis de l’hôpital dans les 28 jours (66% vs 67%; rapport de taux 0 · 98; IC à 95% 0 · 94-1 · 03, p = 0 · 50) . Parmi ceux qui n’étaient pas sous ventilation mécanique invasive au départ, il n’y avait pas de différence significative dans la proportion répondant au critère composite de progression vers la ventilation mécanique invasive ou la mort (28% vs 29%; rapport de taux 0 · 99; IC à 95% 0 · 93 -1 · 05, p = 0,79).

 Interprétation : Chez les patients hospitalisés avec COVID-19, le plasma de convalescence à titre élevé n’a pas amélioré la survie ou d’autres résultats cliniques prédéfinis. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]           

MedRxiv.org (consulté le 15 mars 2021)


 Evaluating the impact of curfews and other measures on SARS-CoV-2 transmission in French Guiana

 « Si les confinements généraux se sont avérés efficaces pour contrôler les épidémies de SRAS-CoV-2, ils entraînent des coûts énormes pour la société. Il est donc essentiel d’identifier des stratégies de contrôle à moindre impact social et économique. Ici, nous rapportons et évaluons la stratégie de contrôle mise en œuvre lors d’une grande épidémie de SRAS-CoV-2 en juin-juillet 2020 en Guyane française qui reposait sur des couvre-feux, des bouclages ciblés et d’autres mesures. Nous constatons que la combinaison de ces interventions a coïncidé avec une réduction du nombre de reproduction de base du SRAS-CoV-2 de 1,7 à 1,1, ce qui était suffisant pour éviter la saturation de l’hôpital. Nous estimons que grâce à la jeune population, le risque d’hospitalisation suite à une infection était 0,3 fois celui de la métropole et qu’environ 20% de la population était infectée en juillet. Nos projections de modèle sont cohérentes avec une étude récente de séroprévalence. L’étude montre comment la modélisation mathématique peut être utilisée pour soutenir la planification des soins de santé dans un contexte de forte incertitude. » [Résumé site web – Traduction à l’aide de Google]

PubMed (consulté le 15 mars 2021)


 L’institut Pasteur vient de publier une nouvelle série de résultats de son étude ComCor, qui permet de décrire les lieux et les circonstances de contamination à la Covid-19.

Faits marquants :

  • Le télétravail reste un moyen efficace d’éviter la contamination. L’étude rapporte -30% de d’infection pour le télétravail total, -24% pour le télétravail partiel.
  • Les transports en commun n’ont pas été associés à un sur-risque d’infection, mais le co-voiturage si (+58%).
  • Les déplacements à l’étranger ont été associés à un sur-risque d’infection (+53%).
  • Dans 80% des cas, le contact à l’origine de l’infection a eu lieu à l’intérieur, fenêtres fermées.
  • Dans 46% des cas, l’infection qui survient au travail vient d’une personne qui était symptomatique au moment du contact. Les repas sont les circonstances les plus souvent rapportées comme étant à l’origine de ces transmissions.

 « Cette étude établie également une typologie des métiers les plus à risques. Ainsi, les catégories professionnelles les plus à risque sont (par ordre croissant de sur-risque) les cadres de la fonction publique, les ingénieurs et les cadres techniques d’entreprise, les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise, les chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus, les professions intermédiaires de la santé et du travail social, et les chauffeurs. » [Extrait site web]

 Résumé : L’étude ComCor, qui couvre à ce jour la période du 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021, inclut 77208 participants avec infection aiguë par le SARS-CoV-2, hors personnels soignants (8,2% des personnes contactées par mail par la CNAM). L’étude permet de décrire les lieux et les circonstances de contamination. Elle compare également les comportements de 8702 de ces cas avec ceux de 4351 témoins identifiés par IPSOS et appariés sur l’âge, le sexe, le lieu, et la date.

Etude consultable ci-contre : Etude des facteurs sociodémographiques, comportements et pratiques associés à l’infection par le SARS-CoV-2 (ComCor)

Preventica (consulté le 16 mars 2021)


Le conseil scientifique préconise une réponse « anticipée, régionale, adaptée et ciblée » à la crise sanitaire

 « Le nouvel avis du conseil scientifique, que « Le Monde » a pu consulter avant sa publication, préconise de prendre des mesures fortes, précoces et territorialisées contre la menace des variants. » [Résumé site web]

Lemonde (consulté le 16 mars 2021)


Avis du 11 mars du conseil scientifique COVID-19 : Anticiper et différencier les stratégies pour sortir des phases aigues de l’épidémie

« Le Conseil Scientifique a rendu son dernier avis jeudi 11 mars et une disposition législative (L3131-19 du code de la Santé publique) prévoit que celui-ci doit être rendu public « sans délai ». Alors que l’avis a déjà été divulgué par la presse et fait l’objet de nombreux articles et commentaires, il n’est, à ce jour, toujours pas mis en ligne par le ministère des Solidarités et de la Santé.
è Visible grâce au collectif Du côté de la science » [Résumé site web]

SPILF (consulté le 17 mars 2021) 


 Pour huit médecins généralistes sur dix, la vaccination contre la Covid-19 est le meilleur moyen d’éviter de nouvelles vagues épidémiques

 « Huit médecins généralistes sur 10 considèrent que la vaccination est le meilleur moyen pour éviter la survenue de nouvelles vagues épidémiques de Covid-19. 8 médecins sur 10 estiment également qu’ils ont un rôle à jouer dans la vaccination de la population contre la Covid-19 et plus de la moitié sont favorables à une obligation de vaccination pour les professionnels de santé. Globalement, les trois quarts des médecins accepteraient a priori de se faire vacciner contre la Covid-19 et de le recommander à leurs patients. L’opinion individuelle sur la vaccination contre la Covid-19 a par ailleurs changé chez certains médecins : entre l’enquête du 6 octobre au 15 novembre 2020 et celle du 24 novembre au 27 décembre 2020, 1 médecin sur 10 est passé de l’hésitation ou de la réticence face au vaccin à l’acceptation – modérée ou forte – tandis qu’1 médecin sur 10 a fait le chemin inverse. » [Résumé site web]

DREES (consulté le 17 mars 2021) 


 Surveiller les variants du SARS-CoV-2 : Comment et pourquoi ?

Académie Nationale de Médecine (consulté le 17 mars 2021)


L’état d’Amapá enregistre 2 234 nouveaux cas de covid-19 en trois jours

 « Les hospitalisations sont également en hausse. Du lundi au jeudi, 22 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées. Selon le dernier bulletin épidémiologique, le taux d’occupation des lits dédiés aux soins du covid-19 à Amapá est de 89,50%.

Cette semaine, 25 décès ont été enregistrés. Par rapport à la semaine précédente, les décès ont augmenté de 212%, soit une multiplication par trois en 7 jours. » [Résumé site web]

Diario do Amapa (consulté le 19 mars 2021)


 Covid-19 : hausse des états dépressifs après le premier confinement

 « Deux études publiées en mars 2021 font état des effets des confinements sur la santé mentale. Une personne sur sept a présenté un syndrome dépressif à l’issue du premier confinement au printemps 2020. Et la tendance persiste. Les femmes et les jeunes sont les plus touchés. » [Résumé site web]

Vie publique (consulté le 19 mars 2021)


 Peut-on tirer des leçons de l’Histoire pour la crise du Covid-19 ? – Question de santé publique n°41 – mars 2021

 L’épidémie mondiale de Covid-19 que la planète connaît depuis maintenant plus d’un an, la rapidité avec laquelle elle s’est propagée et l’ampleur de la crise sanitaire, économique et sociale qu’elle a engendrée, font naître le besoin de mieux comprendre les évènements que nous vivons collectivement. Ce nouveau numéro de Questions de santé publique revient sur les épidémies que l’humanité a connues précédemment. Les leçons de l’histoire pourraient-elles nous aider à mieux comprendre la situation que nous vivons ?

IRESP (consulté le 19 mars 2021)